Fumer rend malade avant de tuer
Trop de fumeurs sous-estiment les dégâts de la cigarette en se disant qu’il faut bien mourir de quelque chose. C’est vrai, mais il vaut mieux que ce ne soit pas des conséquences d’un tabagisme comme le montre une nouvelle étude belge réalisée à partir du suivi de plus de 30.000 fumeurs …
Plus de risque de finir en mauvaise santé
L’institut scientifique de santé publique belge s’est intéressé de près au sort de 30.000 fumeurs âgés de plus de 30 ans car ce sont eux qui fument généralement depuis longtemps.
Il en ressort que leur espérance de vie est diminuée de 7,87 ans pour les hommes et de 8,17 ans pour les femmes. En comparaison, ceux qui avaient fumé autrefois, mais qui avaient arrêté depuis, perdaient deux ans et demi d’espérance de vie (comparativement aux fumeurs, ils avaient donc regagné plus de cinq ans d’espérance de vie).
Ce n’est pas tout. Six ans avant les non fumeurs, ceux qui fument ont également plus de mal à se déplacer ou à respirer que les autres : c’est donc bien leur qualité de vie qui en pâtit. Ils se retrouvent effectivement plus tôt en situation d’incapacité d’effectuer certaines tâches quotidiennes comme se lever, s’asseoir, s’habiller, rentrer ou sortir du lit, manger, etc.
En cause : fumer entraine entre autres des insuffisances respiratoires, cardiaques, des accidents vasculaires cérébraux, des cancers. Un aspect plutôt mal connu des fumeurs …
Pas d’autre alternative que l’arrêt définitif du tabac
Pour limiter les risques accrus de dépendance durant leurs vieux jours, les auteurs de l’étude rappellent aux fumeurs que seul, l’arrêt définitif de la cigarette, est efficace. Dans ce domaine, il n’y a pas de solution miracle, mais d’autres études ont déjà montré que l’on doublait ses chances d’y arriver lorsqu’on était suivi par un tabacologue.
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