Les futurs pères devraient aussi arrêter les abus
Il faut du soutien pour résister aux dépendances
Les femmes enceintes dont le partenaire continue à user ou à abuser de substances nocives (alcool, tabac, drogues...) ont plus de chance de faire elles-mêmes les mêmes abus. Si les deux partenaires ont l'habitude de boire à l'excès par exemple, il sera plus facile pour la femme d'y renoncer si un vrai changement de style de vie commun s'effectue pendant la grossesse. En ce qui concerne la drogue, la présence de la substance dans le lieu de vie est évidemment un encouragement. Et de toute facon, renoncer à une dépendance pendant la grossesse ne va pas de soi ; c'est une entreprise pour laquelle les femmes ont besoin de tout le soutien de leur partenaire.
Les pères ne changent que rarement leurs habitudes
Une étude américaine s'est récemment penchée sur les habitudes de jeunes hommes et femmes (entre 21 et 24 ans) par rapport au fait que des couples attendaient un enfant ou non. Trois dépendances étaient étudiées : le "binge drinking" (le fait d'absorber de grandes quantités d'alcool en une fois), l'utilisation de marijuana et le tabagisme. Résultat : chez les femmes, le fait d'être enceinte fait diminuer ces trois mauvaises habitudes. Chez les hommes, en revanche, pas de grande différence, sauf une petite diminution dans le tabagisme. Et dans tous les cas, les taux d'utilisation de substances après l'accouchement remontaient rapidement aux niveaux qu'ils avaient connus avant la grossesse.
Recevez encore plus d'infos santé en vous abonnant à la quotidienne de E-sante.
Votre adresse mail est collectée par E-sante.fr pour vous permettre de recevoir nos actualités. En savoir plus.