Le glaucome : ouvrons les yeux avant qu'il ne soit trop tard
Se faire dépister pour retarder ou stopper un glaucome
Plus de 67 millions de personnes dans le monde sont touchées par le glaucome. Et cette maladie représente 12,3% des cécités. On estime que 1 à 2% de la population âgées de plus de 40 ans serait touchée par cette affection. Malgré cette fréquence et ses conséquences, le glaucome reste une maladie méconnue.
Il est essentiel de dépister cette maladie, car, à défaut de la guérir, il est possible de freiner son évolution. A l'opposé, si elle n'est pas prise en charge à temps, elle peut mener à la cécité. Le glaucome est lié à une élévation de la pression oculaire, qui peut entraîner une dégradation du nerf optique et donc une altération progressive de la vision. La particularité de cette maladie est qu'il n'existe aucun signe, aucun symptôme témoignant de sa présence et indiquant son évolution. Ainsi, en l'absence de dépistage, un jour, le champ visuel se rétrécit, et c'est déjà trop tard !
En revanche, pour contrer ce tableau très sombre, nous disposons de tests simples, rapides et indolores, permettant de déceler le glaucome, d'instaurer un traitement et de retarder, voire d'arrêter totalement sa progression.
Le dépistage du glaucome
Consulter un ophtalmologue tous les deux ans à partir de l'âge de 45 ans ou dès 40 ans en cas d'antécédent familial.
Traiter un glaucome
Le traitement vise avant tout à faire baisser la tension oculaire à l'aide de collyres, parfois à améliorer la circulation sanguine rétinienne et papillaire à l'aide de médicaments vasodilatateurs. Il est alors essentiel de bien suivre son traitement, lequel est instauré à vie. S'il se révèle insuffisant, on peut rétablir l'écoulement de l'humeur aqueuse par la chirurgie ou le laser.
Recevez encore plus d'infos santé en vous abonnant à la quotidienne de E-sante.
Votre adresse mail est collectée par E-sante.fr pour vous permettre de recevoir nos actualités. En savoir plus.