L’hécatombe des maladies à transmission vectorielle
Des maladies potentiellement mortelles
Il s’agit de maladies qui se transmettent par l’intermédiaire d’un vecteur, par exemple certains moustiques, certaines tiques, punaises, vers ou tout autre parasite. Après avoir piqué ou pénétré dans l’organisme, ces vecteurs inoculent à l’homme des agents pathogènes pouvant être responsables de maladies graves, potentiellement mortelles : chikungunya, paludisme, dengue, fièvre jaune, fièvres hémorragiques, etc.
Selon l’OMS, le paludisme est la maladie à transmission vectorielle qui fait le plus de victimes, avec en 2010 plus de 660 000 décès : « en Afrique, un enfant meurt du paludisme chaque minute ».
Quant à celle qui se propage le plus rapidement dans le monde, il s’agit de la dengue, « dont l’incidence a été multipliée par 30 au cours des 50 dernières années » : « 40 % de la population mondiale est exposée au risque de transmission de la dengue ».
L’inquiétante propagation des maladies à transmission vectorielle
La propagation de ces maladies au-delà de leurs limites traditionnelles est aussi un sujet d’inquiétude. En effet, si elles touchent essentiellement les pays en cours de développement, de plus en plus de cas de maladies à transmission vectorielle sont recensés dans les pays développés, dont en Europe et en France.
« 50% de la population mondiale est exposée au risque de ces maladies. Avec l’augmentation des voyages, du commerce et des migrations, le nombre des personnes vulnérables s’accroît ».
L’OMS invite les voyageurs et les familles vivant dans des régions où des vecteurs transmettent des maladies à se protéger.
Elle demande également la mise en place d’une collaboration internationale pour améliorer la surveillance des vecteurs et prendre des mesures pour éviter leur prolifération.
Pour en savoir plus sur les maladies à transmission vectorielle :
Chikungunya, dengue, paludisme... de dangereuses maladies à transmission vectorielle
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