Herpès oculaire : quels sont les signes ?
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Comment traite-t-on un herpès oculaire ?

Jamais d’automédication !

Appliquer un collyre (notamment contenant des corticoïdes) en pensant bien faire peut se révéler désastreux en amplifiant la crise d’herpès et les lésions. Il est impératif de consulter un médecin afin de porter le diagnostic.

Un herpès oculaire simple et une kératite superficielle se traitent très bien à l’aide d’un antiviral local appliqué sous forme de pommade ou d’un collyre.

Ce n’est qu’en cas de récidive que l’on instaure un traitement antiviral par voie orale.

En revanche, les kératites compliquées ayant provoqué des lésions irréversibles peuvent nécessiter une greffe de cornée. L’herpès oculaire est responsable de 10 à 20 % de ce type de greffes.

Attention : virus récidivant !

L’herpès est un virus dormant, c’est-à-dire qu’après une première infection, il reste toujours présent dans l’organisme (dans un ganglion nerveux), prêt à se réactiver et à provoquer une nouvelle crise d’herpès sous l’effet de facteurs déclenchants : stress, fatigue, rhume, exposition au soleil, traumatisme oculaire, baisse de l’immunité…

Autrement dit, après un premier herpès oculaire, le risque de récidive est très important. Selon le Syndicat national des ophtalmologistes de France « 25 à 45 % des patients vont récidiver dans les deux ans suivant la première kératite ».

Or chaque récidive augmente les risques de complications.

Il faut donc être réactif en consultant dès les premiers signes, surtout s’ils sont en relation avec certains des facteurs déclenchants cités ci-dessus…

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Source : Syndicat national des ophtalmologistes de France, http://www.snof.org/encyclopedie/herpes-oculaire.