L’hypnose médicale : quand et pourquoi l’utiliser ?
Les trois grandes pratiques de l’hypnose
- L’hypno-analgésie : contre la douleur, elle permet un meilleur contrôle de la douleur et de diminuer le recours aux médicaments antidouleurs : soins dentaires, biopsie mammaire, IVG, traitement du cancer du sein, etc.
- L’hypno-sédation : à visée sédative, elle est utilisée en anesthésie (chirurgie éveillée, accouchement…), elle permet de réduire le stress du patient et le recours aux hypnotiques.
- L’ hypnothérapie : à visée psychothérapeutique, elle permet une désensibilisation et un retraitement par les mouvements oculaires (EMDR) (syndrome de stress post-traumatique, thérapie cognitive et comportementale).
Les domaines d’application de l’hypnose sont donc extrêmement larges : chirurgie, radiologie interventionnelle, psychiatrie, mais aussi en médecine générale pour réduire de nombreux symptômes, parfois réfractaires aux méthodes classiques : troubles digestifs (ex. syndrome du côlon irritable), troubles féminins (ex. douleurs prémenstruelles, bouffées de chaleur de la ménopause), sevrage tabagique, etc.
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Reste que les études qualitatives sont peu nombreuses et très hétérogènes, rendant l’efficacité de l’hypnose difficile à démontrer dans de nombreux domaines.
Malgré tout, les résultats convergent pour indiquer que l’utilisation de l’hypnose lors « d’une intervention chirurgicale ou lors d’un acte de médecine ou radiologie interventionnelle permet de diminuer la consommation de sédatifs et/ou d’antalgiques en per opératoire ». Les preuves s’accumulent également montrant un effet bénéfique de l’hypnothérapie dans la prise en charge du syndrome de l’intestin irritable et du syndrome de stress post-traumatique.
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