Il, elle redouble...
Pas de consensus
En matière de redoublement, que ce soit du côté des enseignants, des parents ou des pédagogues, il n'existe pas de consensus (en dehors de situations exceptionnelles comme une longue maladie ou l'arrivée récente d'un enfant ne parlant pas la langue).
Les uns sont plutôt pour, les autres s'y montrent farouchement opposés. Les uns considèrent que plus le redoublement est précoce, meilleur sera l'avenir scolaire de l'enfant. Pour d'autres, redoubler doit être une solution de dernier recours, ou encore une façon d'aider les enfants immatures (surtout dans les plus petites classes), tandis que certains se demandent comment on arrive à l'aider en le mettant avec des plus jeunes, etc. C'est ainsi qu'il existe des écoles, des pays, où l'on redouble, d'autres où l'on ne redouble pas
Il s'agit toujours d'un choix délicat...
Une seule certitude, le choix n'est jamais simple. Ceux qui y sont hostiles craignent que le redoublement entame durablement l'estime de soi du jeune élève, son goût d'apprendre et sa confiance en lui. Au contraire, ceux qui sont pour, considèrent qu'il va permettre à l'enfant de « souffler » (surtout s'il est en échec depuis plusieurs années), de retrouver un rythme d'apprentissage compatible avec le sien, de reprendre confiance en lui, de « mûrir » En tout cas, rien n'est gagné d'avance et il reste à tout mettre en oeuvre pour l'aider à vivre le mieux possible cette situation, afin non seulement qu'il réussisse sa scolarité mais aussi qu'il soit un élève heureux Et pour atteindre cet objectif, chacun a sa part de responsabilité, l'enfant, certes, mais aussi ses parents et son environnement scolaire.
Recevez encore plus d'infos santé en vous abonnant à la quotidienne de E-sante.
Votre adresse mail est collectée par E-sante.fr pour vous permettre de recevoir nos actualités. En savoir plus.