Immunothérapie : des indications élargies en cancérologie
Immunothérapie : efficace contre la récidive
Le traitement de référence du cancer localisé est la chirurgie. En fonction des caractéristiques du cancer, une chimiothérapie peut être proposée (parfois associée à des séances de radiothérapie) avant ou après la chirurgie, dans le but d’améliorer le pronostic et de diminuer le risque de récidive. En revanche, jusqu’à présent, il n’existe pas de traitement ayant démontré son efficacité dans les cas de cancers déjà identifiés à haut risque de récidive. D’où l’intérêt de cette étude ayant porté sur près de 1.000 patients atteints d’un mélanome de stade III, dont la moitié ont bénéficié d’une immunothérapie (anti-CTLA4, ipilimumab) après la chirurgie. A 5 ans, certes les effets indésirables étaient plus importants que dans le groupe placebo, mais l’immunothérapie a permis de diminuer le risque de récidive de 24 points (41% de récidive, contre 30% avec l’ipilimumab). Le taux de survie sans apparition de métastases était de 48% chez les patients traités par l’ipilimumab, contre 39% chez les sujets sous placebo.
Cancer : vers des traitements personnalisés
On retiendra que l’immunothérapie peut avoir des applications beaucoup plus larges qu’actuellement. Les progrès thérapeutiques en oncologie sont constants. On s’achemine par ailleurs vers des traitements de plus en plus personnalisés, potentialisant les chances de guérison, permettant de prévenir les métastases et la récidive. L’autre grand versant profitant des résultats de la recherche est celui du dépistage et du diagnostic, dont l’enjeu est de détecter des tumeurs à un stade toujours plus précoce, de sorte que la guérison puisse un jour être l’issue systématiquement…
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