Incontinence urinaire d’effort : faut-il continuer à faire du sport ?
- 1 - L’incontinence urinaire d’effort, un souci fréquent
- 2 - Toute pratique sportive, occasionnelle ou assidue, augmente le risque d’incontinence urinaire d’effort
- 3 - Certains sports sont plus à risque d’incontinence urinaire d’effort que d’autres
- 4 - Que faire en cas d’incontinence urinaire d’effort ?
L’incontinence urinaire d’effort, un souci fréquent
Près de 40% des femmes sportives ont fait au moins une fois l’expérience de petites fuites urinaires lors de leur pratique. Et plus la pratique sportive est intense, plus le risque augmente. Cette incontinence d’effort est très gênante, pour soi et aussi souvent vis-à-vis de l’entourage.
Malgré tout, il s’agit d’un sujet que les femmes évoquent avec difficulté.
Toute pratique sportive, occasionnelle ou assidue, augmente le risque d’incontinence urinaire d’effort
Si le sport augmente le risque d’incontinence urinaire d’effort, c’est que le périnée est davantage sollicité. Cet ensemble de muscles est responsable de la fermeture du col vésical. Or les efforts sportifs augmentent la pression abdominale et par là même la pression qui s’exerce sur le périnée.
Mais tout type d’effort fait pression sur le périnée. Avec un périnée peu résistant (par exemple fragilisé par un accouchement ou une intervention chirurgicale gynécologique), une simple toux, un éternuement peuvent suffire à provoquer une petite perte d’urine. C’est également le cas lors d’un éclat de rire ou en portant une charge. Porter un enfant par exemple, impose la contraction des muscles abdominaux, provoquant une pression supplémentaire sur le périnée.
Autrement dit, les femmes sportives ne sont pas les seules susceptibles de souffrir d’incontinence urinaire d’effort.
Recevez encore plus d'infos santé en vous abonnant à la quotidienne de E-sante.
Votre adresse mail est collectée par E-sante.fr pour vous permettre de recevoir nos actualités. En savoir plus.