Bandelette urinaire : une petite chirurgie qui change la vie !
Le mécanisme à l'origine de l'incontinence d'effort
L'incontinence d'effort est une pathologie due à la détérioration des muscles et ligaments soutenant l'urètre et le col vésical (partie la plus inférieure de la vessie qui s'ouvre dans l'urètre muni d'un sphincter -muscle circulaire- permettant l'ouverture et la fermeture au moment de l'émission des urines).
On décrit souvent les muscles et ligaments soutenant l'urètre et le col vésical comme un hamac compte tenu de sa fonction de "support".
Lors d'un effort, une pression abdominale se crée. L'urètre et le col vésical viennent alors s'appuyer sur ce hamac qui assure ainsi l'étanchéité et empêche les fuites.
Lorsqu'une personne est victime d'une incontinence d'effort, ce hamac ne dispose pas de la résistance nécessaire pour soutenir et garder l'urètre et le col vésical fermés ce qui engendre la fuite d'urine lors d'un effort.
Cette altération des tissus de soutien est le plus souvent consécutive aux accouchements.
La pose d'une bandelette urinaire pour remédier à l'incontinence d'effort ?
Aujourd'hui plusieurs techniques existent et ont pour but de pallier la "faiblesse" de ce hamac dans sa fonction originelle en plaçant, sous l'urètre, une bandelette urinaire qui désormais assurera la fonction de soutien.
La pose d'une bandelette urinaire s'adresse donc uniquement aux femmes souffrant d'incontinence d'effort.
Elle sera généralement proposée en cas d'échec de la rééducation périnéale.
Plus de 40 000 interventions sont réalisées en France par an, ce qui permet d'avoir un réel retour d'expérience pour juger de son efficacité.
Depuis 2007, la bandelette urinaire est ainsi le traitement de référence de l'incontinence d'effort isolée de la femme, quel que soit son âge.
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