Jeune femme 14-19 ans
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Faire face au mal-être et difficultés psychiques

Des moments de mal-être sont courants pendant l'adolescence. Il faut en parler régulièrement en famille, avec des amis ou avec son médecin. Il ne faut surtout pas prendre n'importe quoi, ni somnifères, ni anxiolytiques, ni antidépresseurs sans avis médical judicieux. Il faut consulter son médecin en cas de difficultés psychiques qui durent. Toujours être à l'écoute des idées de suicides, même vagues, et en parler à son médecin. C'est l'absence de dialogue qui risque de devenir dangereuse. Se méfier d'une forte prise de poids ou à l'inverse d'une perte de l'appétit, ou d'une alternance boulimie / restriction alimentaire. Voir chapitres suivants sur l'obésité, l'anorexie et la boulimie. Les retards de puberté sont potentiellement une source de mal-être. Si les premières règles ne sont pas survenues à 16 ans, il faut consulter son médecin traitant ou son pédiatre.

L'obésité à l'adolescence

Les adolescents sont de plus en plus touchés par l'obésité. C'est en effet une période qui est assez déséquilibrée en terme d'alimentation : fréquentation des fast food, stress et grignotage, préférence pour les aliments riches en sucres et graisses, découverte et parfois abus de l'alcool, attirance pour les régimes sans méfiance vis-à-vis de l'effet yoyo, crises de boulimie, etc. Une adolescente obèse aura tendance à être rejetée par ses camarades et à se renfermer sur elle-même du fait de son mal-être. L'adolescente fera pas ou peu de transport (difficile avec sa corpulence) et se réfugiera encore plus dans la nourriture, ce qui constitue un vrai cercle vicieux. L'obésité est d'autant plus difficile à vivre chez une adolescente, du fait des changements de son corps, de l'éveil à l'amour et à la sexualité... Il est donc primordial de l'emmener consulter un médecin, un centre hospitalier spécialisé ou un nutritionniste pour une prise en charge adaptée. La prise en charge de l'obésité prend en compte plusieurs aspects :

  • Un accompagnement diététique. Il faut alors d'abord comprendre pourquoi l'alimentation de l'adolescente n'est pas équilibrée, puis l'aider à réapprendre à manger différemment.
  • Un accompagnement psychologique où il s'agit d'écouter le mal être de l'adolescente et de l'aider à s'en sortir.
  • Un accompagnement parental en terme de "style de vie" : diminuer le temps télé, les jeux vidéo, réapprendre à apprécier un sport ou une activité (elle doit être au début adaptée à la corpulence de l'adolescente), l'aider à suivre les recommandations nutritionnelles du médecin, l'accompagner dans ces recommandations (manger comme lui), veiller à ce que la jeune femme ait un bon rythme de sommeil car beaucoup trop d'adolescents ne dorment pas assez, et bien sûr, lui apporter tout votre amour.
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