- 1 - Prévenir les accidents
- 2 - Prévenir les risques du tabac, de la drogue et de l'alcool
- 3 - Faire face au mal-être et difficultés psychiques
- 4 - L'obésité à l'adolescence
- 5 - La détection de l'anorexie mentale et de la boulimie
- 6 - Les troubles auditifs et visuels
- 7 - L'hygiène dentaire
- 8 - La sexualité
- 9 - Les vaccinations
- 10 - Le suivi médical
La détection de l'anorexie mentale et de la boulimie
L'anorexie mentale : L'anorexie mentale est un trouble du comportement alimentaire qui concerne essentiellement des jeunes filles de 12 à 20 ans. Cette affection concerne environ 1% des adolescentes. L'anorexie mentale ne correspond pas à une absence de faim, mais à une lutte active contre la sensation de faim, un amaigrissement rapide et régulier au point où la jeune fille atteint rapidement un poids inférieur à 20% (voire 25%) de son poids initial, et enfin une aménorrhée, c'est-à-dire un arrêt des règles. Une jeune fille anorexique développe aussi des mesures de contrôle du poids en abusant de laxatifs ou en se faisant vomir (en cachette) après les repas. L'anorexie se développe souvent à l'insu de tous, par déni. Paradoxalement, alors que les symptômes de l'anorexie paraissent évidents et faciles à reconnaître, ils peuvent passer longtemps inapercu dans le milieu familial, médical ou scolaire. Il faut dire que le déni de la maigreur est aussi un trait constant de l'anorexique qui met tout en oeuvre pour dissimuler à la fois son amaigrissement, la faible quantité de ses apports alimentaires et ses vomissements (et/ou prises de laxatifs). De plus, l'anorexique est hyperactive et sa maladie n'affecte pas ses résultats scolaires, qui sont même plutôt brillants.
La boulimie : Une adolescente boulimique idéalise l'image du corps d'une anorexique à qui elle voudrait ressembler. La boulimie commence souvent vers 18, 19 ans, au moment de l'entrée dans les études supérieures. Elle se manifeste par un besoin irrépressible et incontrôlable de manger. La jeune femme mange compulsivement, à n'importe quel moment de la journée, des quantités importantes de toutes sortes d'aliments. Ces crises sont parfois suivies de vomissements. La fréquence des crises est variable, mais elles peuvent parfois se répéter jusqu'à 10 ou 20 fois par jour. La boulimie se développe aussi à l'insu de tous, par honte. Entre ces périodes de compulsivité alimentaire, la jeune fille boulimique tente de limiter ses apports alimentaires pour contrôler son poids. Comme pour l'anorexie, le comportement boulimique est vécu secrètement, à l'insu des proches. La boulimie se vit souvent dans la honte et le dégoût de soi. C'est la raison pour laquelle la jeune femme n'ose pas en parler autour d'elle pendant des années, elle vit dans la détresse, sans pouvoir demander de l'aide. Si vous avez un doute sur une éventuelle anorexie ou boulimie de votre fille, parlez-en à votre médecin.
Les troubles auditifs et visuels
L'audition : De plus en plus de jeunes souffrent de problème d'audition. (37% des 15-19 ans présentent au moins un indice fréquent de troubles de l'audition dans la vie quotidienne).
- Attention aux décibels qui peuvent rendre définitivement sourd. Au delà de 85 décibels, l'audition est en danger, quel que soit le type de son. Rappelons qu'en boite de nuit, l'environnement sonore est de plus de 95 dB. Dans certains concerts, la musique peut atteindre jusqu'à 138 dB à proximité des haut-parleurs.
- L'audition doit toujours être confortable, jamais douloureuse, qu'elle s'effectue soit avec un casque (baladeur) ou à côté d'enceintes acoustiques. Dès que les oreilles commencent à siffler, à présenter des distorsions sonores ou à faire mal, le danger est réel.
- Réagir immédiatement en baissant le son ou en s'éloignant des enceintes.
- A savoir : il existe des bouchons, à placer dans les oreilles, spécialement concus pour limiter le nombre de décibels recus tout en préservant la qualité musicale. Quelques conseils préventifs pour une bonne audition :
- Limiter le volume à 60% de son maximum, soit à peine plus de la moitié.
- Privilégier un casque au lieu des écouteurs intra-auriculaires car ces derniers amplifient le volume d'une bonne dizaine de décibels et ils couvrent moins le bruit ambiant ce qui incite à monter le volume.
- Utiliser les écouteurs intra-auriculaires moins de 30 minutes par jour.
- Si à un mètre de distance on entend de la musique qui sort des écouteurs, il existe un risque sérieux ultérieur de problème auditif.
- Jamais de MP3 en vélo, ni en conduisant un scooter, une moto ou une voiture car les écouteurs isolent des signaux extérieurs essentiels à la circulation.
- Pour la même raison, traverser une rue avec les oreillettes ou un casque de MP3 peut être dangereux.
Quant à la vue, il faut la contrôler au moindre doute, en particulier si des difficultés scolaires apparaissent.
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