Leishmaniose viscérale : sur la piste d'un vaccin
Le fautif est un parasite, Leishmania, transmis par la piqûre d'un insecte piqueur, le phlébotome, un minuscule moustique nocturne. Il induit une maladie, la leishmaniose, chez l'homme et le chien. Ainsi, en plus d'une transmission directe par les moustiques, l'homme peut contracter cette maladie par l'intermédiaire des chiens, et parfois le chien de la famille.
En l'absence de traitement, elle est rapidement mortelle. La maladie s'installe progressivement, s'annonçant par des signes non spécifiques : fièvre, amaigrissement, affaiblissement, pâleur, essoufflement. Le volume du foie et de la rate augmente. De gros ganglions apparaissent au cou et aux aisselles. Le patient souffre de diarrhées, et au stade avancé de la maladie, des taches sombres se forment sur la peau. L'analyse sanguine révèle une diminution des globules rouges, blancs et des plaquettes. Une ponction de moelle osseuse ou de foie permet d'identifier le parasite et d'éviter la confusion avec une leucémie aiguë.
Le traitement est efficace chez l'homme, mais pas chez le chien, lequel reste contagieux et doit être sacrifié.
Un nouveau vaccin destiné aux chiens a été mis au point. Testé avec succès, il protégerait totalement et durablement les chiens contre cette maladie. En matière de prévention, ce résultat est particulièrement intéressant, car il laisse présager une diminution de la transmission du protozoaire du chien à l'homme. Ces recherches offrent également de nouvelles pistes pour la mise au point d'un éventuel vaccin humain.
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