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Maladies des artères coronaires : traiter la pression artérielle avec modération
Prudence lorsque l’on traite la pression artérielle des personnes ayant une maladie des artères coronaires. Chez eux, il ne faudrait pas passer en dessous de 120/70 mm Hg.
Selon le registre CLARIFY (5) regroupant près de 23 000 personnes coronariennes stables dans 45 pays et traités pour une hypertension, baisser la pression artérielle systolique (PAS/lors de la phase de systole, de la contraction du cœur) en deçà de 120 mm Hg peut être dangereux, avec un risque relatif de décès cardiovasculaire, infarctus du myocarde ou d’accident vasculaire cérébral augmenté de 56%.
Il ne serait pas non plus judicieux de baisser la pression artérielle diastolique (PAD/ pression du sang en phase de diastole, de relâchement du cœur) en deçà de 70 mm Hg, avec un risque relatif de +41% d’accident cardiovasculaire si elle est comprise entre 60–69 mm Hg et doublé en deçà de 60 mm Hg.
A l’inverse, il est déjà bien établi qu’une PAS égale ou supérieure à 140 mm Hg et une PAD supérieure ou égale à 80 mm Hg sont toutes deux associées à un risque accru d’accident cardiovasculaire. Cette étude montre que baisser la pression artérielle est essentiel en cas d’hypertension chez des personnes coronariennes. Mais ni trop, ni trop peu!
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http://www.escardio.org/Guidelines/Clinical-Practice-Guidelines/Atrial-Fibrillation-Management ; (2) Guidelines for the management of dyslipidaemias: the Task Force for the management of dyslipidaemias of the European Society of Cardiology (ESC) and the European Atherosclerosis Society (EAS). Eur Heart J. 2011;32:1769-1818 ; (3) The AGES-Reykjavík/ESC 28 aout 216 ; (4) NEJM 2016 DOI: 10.1056/NEJMoa1606599 ; (5) Lancet 2016 ; publication avancée en ligne le 30 août.doi.org/10.1016/S0140-6736(16) 31326-5