Maladies dégénératives et anticipation de la fin de vie

Le sujet n’est plus tabou face à la montée des maladies dites dégénératives affectant les neurones. En France, le vieillissement de la population et l’absence de traitements voient le nombre de patients atteints par les maladies d’Alzheimer (plus de 1 million), Parkinson (160 000/an) ou de SLA, Sclérose Latérale Amyotrophique (2 300 nouveaux cas/an) augmenter. D’autres pathologies comme les AVC à répétition ou, plus rares, les maladies de Charcot, de Huntington, de démence à corps de Lewy ou de Creutzfeldt Jakob endommagent les facultés cérébrales. Détectées dès les premiers signes, ces maladies s’installent progressivement jusqu’à la perte des capacités d'action ou de jugements. Agir avant pour organiser sa fin de vie en toute conscience épargne bien des idées noires quant à « l’après-soi ». Les formalités concernant les établissements spécialisés, les obsèques futures et la succession établies... il reste à se faire plaisir en jouissant intensément de tous les instants gagnés !

Garder le contrôle de sa vie

Le diagnostic est tombé et l’émoi est légitime. La maladie dont vous êtes affecté conduit inexorablement à une perte de vos facultés mentales et/ou physiques. La communication deviendra progressivement plus dure dans les prochaines années pour soumettre les volontés qui ponctueront votre parcours de vie. Encore en possession de tous vos moyens et de votre clairvoyance, vous devez faire face à un avenir dont vous savez pertinemment que vous perdrez le contrôle un jour ou l’autre. Supporter ou appréhender les évènements qui vous échapperont relève bien-sûr d’un libre choix. Cette période de bouleversement vous place devant un choix crucial et insécuritaire : laisser la famille gérer votre avenir et votre fin de vie ou imposer votre volonté avant que votre lucidité ne soit affectée. Il peut cependant être extrêmement bénéfique pour la tranquillité de l’esprit de choisir un partenaire de confiance pour prendre en charge les responsabilités des années à venir. Toujours aux commandes : vous choisissez ; rien n’est imposé à votre insu. Avec sérénité, après le choc initial de la révélation médicale, vous pouvez alors penser à prendre (enfin) du temps pour vous et profiter des belles années de répit avant que vos sens soient affectés par la dégradation vasculaire, cérébrale ou neurologique de vos organes.

Soulager son esprit des contraintes à venir

S’exprimer avant d’oublier, prendre des dispositions, c’est faire preuve à la fois d’une extrême lucidité, de force de caractère, d’estime de soi, mais également de bienveillance vis-à-vis de ses proches. Pourquoi ? Lorsqu’on perd un être cher, préparé ou pas, le deuil est entravé par des dizaines de contraintes logistiques et administratives laissant une marge infime à la commémoration. Anticiper est le mot d’ordre pour s’épargner et leur épargner bien des désagréments. Grâce à des sociétés comme Odella.fr, tout préparer en avance pour que ses dernières volontés soient respectées, malgré la perte de ses facultés cognitives, devient limpide et salvateur. À chaque étape de la vie, prévoir permet de se protéger, de transmettre et de libérer ses successeurs de contraintes financières lourdes. Pour cela, il existe de nombreux contrats de prévoyance permettant d’anticiper sa fin de vie, de régler ses obsèques dans tous ses détails et d’offrir à ceux que l’on aime un capital. Assurance Dépendance, assurance Vie ou assurance Décès, chaque contrat vise donc non seulement à alléger les coûts de façon préventive, mais à simplifier toutes les démarches funéraires ultérieures. Cartes sur table, vous saurez alors ordonner vos choix d’obsèques jusqu’à l’avis de décès.

En quoi l’avis de décès est-il important ?

L’avis de décès revêt deux caractères importants pour vous comme pour vos proches. Savoir que les proches, amis ou relations de travail puissent manifester leur émotion soit en assistant à une cérémonie, soit par la rédaction d’un simple mot à votre famille, est rassurant. Ces deux dernières années marquées par des mesures restrictives encadrant les obsèques nous ont appris que l’éloignement et la distance bouleversent les hommages légitimes aux défunts. Un avis dans un journal, sur une annonce déposée chez les commerçants de proximité ou dans l’immeuble suffit-il à réunir ceux qui vous aimaient ou vous estimaient ? Il est désormais possible de les doubler d’un message numérique à large portée. Ces nouveautés apportent la garantie que les oubliés de la liste (dressée par les proches) soient bien au courant de votre disparition sont plus sûres.

Vos proches, dans la douleur et les préparatifs du deuil, peuvent négliger des détails qui pour vous n’en sont pas. L’avis de décès en fait partie. Savaient-ils tout de votre vie ? Vos anciens amis, vos réconciliations familiales, vos voisins éloignés, vos meilleurs clients, vos amours passés pourront-ils manifester condoléances sincères et se recueillir ? Loin d’être triste, l’idée d’avoir été apprécié et d’en apporter la preuve est douce et plaisante.

Retarder les effets de sa maladie

Place à la vie ! Une fois les problèmes réglés écartant l’ingérence de votre famille ou amis dans la gestion de votre vie, Senior : comment faire travailler sa mémoire ?  Tous les jeux de réflexion entretiennent les fonctions cérébrales, des plus simples aux plus complexes. Mots croisés, Sudoku, scrabble, jeu de dames, échecs, puzzle… deviennent des disciplines intéressantes entraînant la stimulation du cerveau.

Enfin, opter pour une bonne hygiène de vie offrant des repères comme se coucher tôt, se reposer dans l’après-midi, entretenir son corps avec 30 min minimum d’exercices par jour… permet d’améliorer ses conditions de vie. Éviter le stress, les excès addictifs (café, tabac, alcool), opter pour une alimentation saine exempte de gras et de nourriture trop riche sont autant d’éléments à prendre aussi en considération. Les propriétés de certains aliments contribueraient selon des études scientifiques poussées à stimuler la mémoire. Parmi eux, sont à privilégier ceux riches en omégas, oligo-éléments, acides aminés, minéraux, vitamines. Un diététicien peut aider à préparer des menus équilibrés adéquats. 

Combien de fois dans notre vie passons-nous à côté de décisions qui nous ont échappés, de volontés non assouvies par concession ? Si nous devions définir une action qui marquerait la volonté dont nous n’avons jamais été avares, ce serait sans doute de ne laisser personne décider de ce qui est mieux à l’aube de notre retrait du monde.