Ménopause : rebondissement dans l'affaire du THS
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Qu'en est-il du risque de cancer du sein ?

Rappelons que l'étude WHI avait également annoncé une augmentation du risque de cancer du sein chez les femmes traitées. Depuis, une étude française (E3N) a infirmé ce phénomène, en montrant que l'association estradiol et progestérone naturelle micronisée n'accroît pas ce risque, même au-delà de 6 années de traitement.En conclusion, il convient de reconsidérer complètement le THS au vu de cette dernière étude : le traitement hormonal substitutif est globalement bénéfique à deux conditions :·être débuté dès le début de la ménopause ;· ne faire appel qu'à de la progestérone naturelle. Cela vaut vraiment le coup d'en parler avec votre gynécologue !

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Source : Grodstein F. et coll., Journal of Women's Health, 15 (1) : 25-44, 2006 ; Communiqué de presse de l'Association française pour l'étude de la ménopause, 15 février 2006.