Une opération chirurgicale en vue? Alors tabac-stoppez!

L'arrêt du tabac, ou une forte diminution de la consommation, dans les six à huit semaines précédant une intervention chirurgicale programmée, réduit de 65% les complications postopératoires. Les principaux bénéfices sont observés au niveau des plaies opératoires. Une diminution du risque d'incidents cardio-vasculaires est également observée dans une moindre mesure.
Sommaire

On estime qu'un tiers des opérés sont des fumeurs. Or le tabac est un facteur de risque avéré de complications pré et postopératoires. Parmi les plus fréquentes, on trouve des troubles d'ordre respiratoire, cardio-vasculaire ou encore immunologique. Pourtant, ces troubles occasionnés par le tabac sont réversibles et peuvent disparaître en 6 à 8 semaines.

Des mesures antitabac 8 semaines avant l'opération

Une étude menée par Ann M. Moller auprès de 120 personnes hospitalisées pour une prothèse de la hanche ou du genoux, a mesuré le bénéfice apporté par un arrêt ou une forte réduction de la consommation de tabac, huit semaines avant l'intervention. La moitié des patients a suivi des mesures antitabac (encouragements à l'arrêt du tabac ou réduction d'au moins 50% de la consommation habituelle). L'autre moitié était un groupe contrôle.

Le bénéfice des mesures antitabac

Le taux de complications postopératoires a été réduit de façon significative (65%) chez les personnes ayant supprimé ou fortement réduit leur consommation de tabac avant l'intervention chirurgicale. Les principaux bénéfices concernent la plaie opératoire avec un risque de complication diminué de 83%, et dans une moindre mesure les complications cardio-vasculaires (moins 10%).

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