Douleur : quelle a été la prescription des médecins ?
Similaire à celle des parents. De toute évidence, la douleur a été sous-diagnostiquée car les médecins ont largement prescrit des antalgiques de palier 1, donc peu puissants, dans 88% des cas. Ils n'ont donné un antalgique de palier 2 que dans 5% des cas. L'intensité de la douleur a ensuite été réévaluée quotidiennement durant les trois jours de traitement suivants. Après au moins deux prises d'antalgique, les enfants souffraient encore de douleurs intenses (67% des moins de 5 ans et 74% des plus âgés). Au deuxième jour, les douleurs ont diminué de moitié, pour disparaître au troisième. Les troubles du sommeil et l'anorexie avaient également cédé, tandis que les activités de jeux avaient repris.
Douleur de l'otite, de l'angine, de la pharyngite : trois conclusions
- Ces pathologies fréquentes et bénignes, que sont par exemple l'otite, l'angine et la pharyngite, font réellement et intensément souffrir les enfants. Il est essentiel de traiter cette douleur.
- Inversement, celle-ci est largement sous-estimée, tant par les parents que par les médecins. C'est ainsi que sa prise en charge est largement insuffisante.
- Enfin, les recommandations de l'Anaes ne sont pas appliquées, lesquelles préconisent un anti-douleur puissant en cas de douleur intense, soit un antalgique de palier 2, ou une association de paracétamol et d'un anti-inflammatoire non stéroïdien (particulièrement l'ibuprofène).Un enfant qui dit avoir mal doit être pris au sérieux. Aussi, il est essentiel d'évaluer l'intensité de sa douleur afin de lui administrer le traitement adapté, c'est-à-dire celui qui sera capable de la faire céder le plus rapidement possible.
Recevez encore plus d'infos santé en vous abonnant à la quotidienne de E-sante.
Votre adresse mail est collectée par E-sante.fr pour vous permettre de recevoir nos actualités. En savoir plus.