Patch et implant contraceptifs : efficacité en toute simplicité
Patch et implant : en toute simplicité
Le patch et l’implant sont des méthodes contraceptives hormonales qui ont fait leur apparition il y a une quinzaine d’années.
Le patch
Le patch possède le même principe actif que la pilule (estrogène et progestatif). Il s'applique sur la peau pour une période d'une semaine et doit être renouvelé deux fois dans le mois avec une période d'arrêt d'une semaine de manière à conserver le même rythme cyclique que la pilule. Les hormones diffusent directement à travers la peau.
L’implant
L’implant, lui, a une durée de vie beaucoup plus longue puisqu'il s’insère sous la peau (acte réalisé par le médecin, le gynécologue ou la sage-femme à l’aide d’une aiguille spéciale) et diffuse en continu pendant trois ans dans l'organisme un progestatif capable de bloquer l'ovulation.
Implant et patch contraceptifs : quelle efficacité ?
Leur efficacité théorique est similaire à celle de la pilule classique. Mais en pratique, elle se révèle supérieure.
Dans un cas comme dans l'autre, le risque de grossesse involontaire est réduit par rapport à la pilule du fait de la diminution du risque d'oubli. Pour l’implant, l'observance est totale puisque les femmes n'ont plus à s'en soucier pendant 3 ans une fois qu'il a été posé. De ce fait, l’implant est la méthode contraceptive hormonale la plus efficace, devant la pilule et le patch.
Quant au patch, il est plus facile d'y penser trois fois par mois plutôt que tous les jours.
Tous deux constituent donc de bonnes solutions pour les femmes qui ont tendance à oublier leur pilule ou pour celles qui sont lassées de devoir y penser tous les jours.
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