Des pesticides dans la poussière de maisons rurales
Des perturbateurs endocriniens
En juillet 2015 et janvier 2016, les poussières de 24 foyers ont été recueillies à l’aide d’un kit de prélèvement fixé sur leur aspirateur. Les échantillons ont été analysés par le laboratoire Kuduzu Science, spécialisé dans le Home Testing. Résultat : en moyenne 20 pesticides par habitation ont été détectés dans la poussière des habitations testées dont près de 12 sont des perturbateurs endocriniens suspectés. Ce sont chez les riverains entourés de vignes que l’on en retrouve le plus devant ceux habitant près des vignes et des champs de céréales.
Pesticides : les enfants plus vulnérables
Parmi les produits, certains sont interdits depuis 2007 comme le diuron, présent dans plus de 90% des logements. L’ONG reconnaît que cette enquête n’a pas de valeur scientifique, néanmoins, elle confirme que les riverains d’exploitations agricoles sont continuellement exposés à un « bain de pesticides » dont l’effet cocktail n’est pas évalué sur la santé. Par ailleurs, elle rappelle que, si peu de données sont disponibles sur l’exposition chronique de la population à de faibles doses de polluants chimiques, de nombreuses études alertent sur les risques des perturbateurs endocriniens, notamment pour le foetus et les jeunes enfants.
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