Un petit rhume ? Prudence au volant !
Selon le ministère des Transports, dans 5 à 7% des accidents de la route graves ou mortels, la prise de médicaments est en cause. Et la période hivernale est particulièrement propice à la consommation médicamenteuse. De plus, un très grand nombre de Français recourt à l'automédication : ils sont huit sur dix à se tourner vers des spécialités pharmaceutiques sans ordonnance. Le nez coule, la gorge est irritée et on se précipite chez le pharmacien demander un petit coup de pousse afin d'éviter la visite chez le médecin. Or, s'ils sont dénués d'effet secondaire grave, ils sont susceptibles d'entraîner des somnolences. A titre d'exemple, les sirops contre la toux, qui sont consommés par 10 millions de personne en France, contiennent souvent de la codéine ou de l'alcool (allant parfois jusqu'à 14°). Les effets peuvent se révéler dangereux si l'on prend la voiture ou si l'on utilise des machines. Il serait temps que l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé mette en place une nouvelle classification des médicaments en fonction de leur dangerosité pour la conduite qui intègrerait trois niveaux de risque. Celle-ci permettrait de distinguer clairement les produits nécessitant de simples conseils de précaution, des médicaments extrêmement dangereux au volant.
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