Plus de distributeurs dans les collèges et lycées
Cette mesure devrait plaire aux adolescents qui veulent faire attention à leur ligne (et ils sont de plus en plus nombreux), et déplaire à ceux qui seront obligés de sortir du lycée pour acheter leur « dose de sucre ». Cette loi n'est pas faite pour plaire à tout le monde, mais pour essayer d'enrayer l'épidémie d'obésité que l'on observe maintenant en France, soit 16% des 6-15 ans aujourd'hui, contre 5% en 1980.
Et c'est vrai que dans cette épidémie, les confiseries et sodas en dehors des repas ont une grande part de responsabilité et que nous avons suivi les Américains sur ce plan. Nous sommes encore en train de les imiter maintenant sur le chemin de la prévention et cette fois-ci, c'est une bonne chose.
La liberté de rester en bonne santé
Cela peut paraître une contrainte anti-libertaire de ne plus avoir à disposition et en toute liberté, des produits par ailleurs en vente dans le commerce. Mais la présence de ces distributeurs peut aussi être perçue comme une contrainte en tentant constamment les adolescents en dehors des lieux réservés à l'alimentation. Entre ces deux contraintes, le choix de la santé publique est le bon.
Reste aussi aux industriels à repenser leurs produits. Puisque dans certains endroits publics, on ne peut plus envisager de proposer des aliments dangereux pour la santé, pourquoi ne pas imaginer des encas qui soient à la fois énergétiques et bons pour l'organisme ? L'appel du sucre était un puissant vecteur marketing car peu d'entre nous y résistent. Dans un contexte encadré, l'appel du « bon » peut prendre tout son sens
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