Pollution : pire qu'on ne le supposait...
La pollution augmente les maladies cardiovasculaires
La pollution des grandes villes, et notamment l'exposition à de fortes concentrations de particules fines dans l'air, a été clairement associée à une augmentation de la mortalité cardiovasculaire. Mais cette démonstration repose uniquement sur l'accroissement du taux de pollution et du nombre de décès cardiovasculaires enregistrés. On a notamment ainsi démontré que la mortalité par infarctus du myocarde était augmentée les jours de forte pollution urbaine.Mais une nouvelle étude nous démontre l'ampleur du phénomène sous un jour encore plus sombre.
Facteurs de risque cardiovasculaire et taux d'exposition aux polluants
Celle-ci a porté sur 66.000 femmes ménopausées enrôlées à l'âge de 63 ans, entre 1994 et 1998, alors indemnes d'antécédent cardiovasculaire (cohorte WHI). Elles ont été suivies en moyenne durant 6 ans.Au terme de cette période, 1.800 femmes ont présenté un évènement cardiovasculaire. Leur survenue a été corrélée à leur lieu d'habitation, qui était majoritairement le même depuis plus de vingt ans pour tous les sujets. Et pour chaque femme, leur exposition moyenne durant l'année 2000 vis-à-vis des polluants atmosphériques a été calculée (de 3,4 mcg/m3 à 28,3 mcg/m3).
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