Prêle
La prêle, une plante ancestrale
Très commune en Europe, la prêle apprécie les terrains humides et les bords de rivière. Déjà présente sur Terre durant l’ère secondaire, la prêle est très reconnaissable à ses tiges aux segments marqués et étagés. La phytothérapie utilise les tiges vertes, stériles, qui se récoltent en été. Son nom latin provient de sa ressemblance avec une queue de cheval.
Plante diurétique …et reminéralisante
Depuis longtemps utilisée en médecine traditionnelle, la prêle est un diurétique reconnu (1). Elle est traditionnellement recommandée dans le traitement des affections des voies urinaires ainsi qu’en cas d’œdème. La commission E (commission allemande de phytothérapie) reconnaît ces deux usages et mentionne également l’utilisation de la prêle en cas de calculs rénaux.
De par son action diurétique, elle est parfois utilisée en complément de régime minceur.
La prêle est parmi les plantes, celle qui contient le plus de silice (ou silicium), ce qui en fait un excellent reminéralisant naturel. Cet élément naturellement présent dans les tissus conjonctifs devient plus rare avec l’âge. Utile en cas de rhumatismes, la silice est recommandée pour stimuler la production de collagène dans les os et les cartilages permettant ainsi de lutter contre les douleurs articulaires et favorisant la consolidation en cas de fracture. Sa teneur en silice justifie son emploi traditionnel en cas d’ongles abîmés ou cassants.
Elle est également efficace en cas de diabète et d’hypertension artérielle.
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