Quelle est cette pollution qui règne à l'intérieur de nos habitations ?
Sommaire

En conclusion

Si nous devons prendre en considération de nombreux polluants aériens et surveiller de près leur relation avec le cancer, le tabac reste de loin le premier polluant incriminé dans la genèse de cancers : bronchiques en premier lieu. Il est aussi considéré à juste titre comme le responsable principal direct de nombreuses maladies respiratoires, aggravant la pollution de l'air ambiant, notamment dans les villes industrielles. Par ailleurs le tabagisme passif doit être considéré comme un des composants les plus importants de la pollution intérieure. Cependant, le tabac ne doit pas occulter l'impact de la pollution atmosphérique sur la santé. La loi sur l'air de 1996, « qui reconnaît à chacun le droit de respirer un air qui ne nuise pas à sa santé » introduit l'obligation d'évaluer les impacts sanitaires de la pollution de l'air, répondant ainsi à un principe élémentaire de citoyenneté : le droit à l'information. Différents programmes de surveillance sanitaire sont aujourd'hui en place, au niveau national et européen. Ils confirment que la pollution est toujours un problème de santé publique, par ses conséquences à long terme, ainsi que par ses effets à court terme sur les personnes les plus fragiles. Ces résultats doivent éclairer les décisions de l'ensemble des acteurs, publics et privés, mais également nous inciter à nous interroger sur nos comportements individuels.

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Source : Institut Lilly