Quelles sont vos armes pour vous battre contre le cancer du sein ?
L’une des notions sur lesquelles David Servan-Schreiber était très en avance était l’importance vitale du sucre pour les cellules cancéreuses. Celles-ci ne sont pas aussi performantes que les cellules normales pour accéder à leur énergie et elles ne peuvent que métaboliser du glucose. Ainsi lorsque le taux de sucre dans le sang devient trop bas, les cellules classiques passent en mode entretien et métabolisent les graisses, alors que les cellules cancéreuses s’affaiblissent et meurent. Cela explique en grande partie les bienfaits de certains principes d’hygiène de vie, visant soit à faire baisser nos apports en sucre, soit à renforcer nos lymphocytes, ces globules blancs dont le rôle est d’éliminer les cellules anormales, dont les cellules cancéreuses.
Le sport, toujours le sport
Quand on demandait à David quel était le plus important de ses conseils, il répondait faire du sport, se bouger, fuir la sédentarité. Notre corps a besoin de bouger, nous le savons. Mais en nous dépensant, nous faisons aussi baisser notre niveau de sucre dans le sang… Du coup les cellules cancéreuses souffrent. Cela explique en grande partie l’effet préventif et curatif du sport contre le cancer. De plus, être bien musclé augmente naturellement l’intégration du sucre par les muscles. Enfin, chaque séance de sport augmente la production d’insuline pour 2-3 jours, et cette hormone fait rentrer le glucose dans les muscles et les organes, tout en faisant baisser la glycémie. Cela vous explique pourquoi il est recommandé de programmer 3 séances de sport par semaine.
La diététique et le jeûne
La diététique anticancer est maintenant bien connue, fondée sur le régime de type méditerranéen, riche en fruits et légumes, en poissons, huile d’olive ou de colza, et en céréales complètes. C’est aussi un régime pauvre en sucres raffinés, c’est-à-dire en gâteaux, confiseries et autres aliments sucrés. Pour nos apports en glucides, il faut donc privilégier les sucres lents, pâtes, riz, autres céréales, pain, idéalement sous leurs formes complètes ou semi-complètes.
Si vous avez du mal à vous passer du goût sucré, aidez-vous des édulcorants, stévia ou aspartame. Notez bien que l’aspartame est en vente dans le monde depuis plus de 30 ans et qu’aucune maladie humaine n’a pu lui être attribuée. Ce qui compte c’est de substituer le sucre par un produit inutile pour les cellules cancéreuses.
Restent les études sur l’effet du jeûne, qui augmente les taux de survie chez les femmes au moment de leur chimiothérapie. Là encore, c’est bien la baisse du taux de sucre qui est en jeu.
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