Quels sont les risques du paracétamol ?
Foie : l’hépatotoxicité du paracétamol
Le principal danger que fait courir le paracétamol concerne le foie. En effet, c’est le foie qui est chargé de transformer les médicaments afin de les éliminer dans la bile ou via les urines. En cas de surdosage (c’est-à-dire au-delà de 4 g par jour chez l’adulte, soit un comprimé de 1 000 mg toutes les 6 heures), les cellules du foie vont être gravement endommagées. Dans les premières 24 heures, un surdosage de paracétamol entraîne des nausées et des vomissements ; si on ne cesse pas la consommation de paracétamol, des maux de ventre, des maux de tête, des éruptions cutanées et une grande fatigue vont également apparaître ; le jour suivant survient un coma qui implique la nécessité d’une greffe du foie sans quoi le coma évoluera en décès.
Danger du paracétamol pour les reins
Le second organe à pouvoir être gravement impacté par le paracétamol est le rein. Cette fois encore, au-delà de 4 g par jour, le paracétamol est dangereux pour les reins, et cela se traduit par une diminution du volume des urines, par des nausées, des vomissements, des douleurs abdominales et des diarrhées. A terme, on observe une altération de l’état général, un amaigrissement, une confusion mentale, du sang dans les urines et des troubles cardiaques. Pour éviter les surdosages, il faut respecter la posologie, ne pas prendre de paracétamol plus de 5 jours d’affilée mais aussi éviter de combiner les médicaments, étant donné qu’un grand nombre d’entre eux contient du paracétamol.
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