Quels traitements pour les joueurs invétérés ?
- 1 - Coupé de la réalité, le joueur ne consulte pas pendant des années
- 2 - Le médecin, premier interlocuteur du joueur dépendant
- 3 - Première étape du traitement : la prise conscience de la dépendance
- 4 - Des traitements médicaux sont parfois nécessaires
- 5 - Le deuxième temps : la psychothérapie
- 6 - La thérapie cognitivo-comportementale est la méthode de référence
- 7 - Les mouvements joueurs
Coupé de la réalité, le joueur ne consulte pas pendant des années
Difficile de croire, que sans consommer aucune drogue, il soit possible de se comporter comme un drogué. Pourtant, c'est bien ce qui arrive aux joueurs invétérés qui sont tombés dans le cercle infernal de la dépendance.
Curieusement, comme l'expriment souvent les « drogués du jeu » quand ils se rendent pour la première fois à une consultation médicale, ils n'ont pas eu conscience pendant longtemps de ce qui se passait. En effet, le joueur en proie à cette fièvre du jeu, semble perdre le sens de toute réalité, jusqu'au jour où une goutte d'eau fait déborder le vase… Un divorce, un licenciement, un interdit bancaire et tout à coup, le joueur s'effondre. Rattrapé par la réalité, il prend la mesure de sa dépendance, que son entourage ne cessait de lui répéter, sans qu'il l'entende.
Le médecin, premier interlocuteur du joueur dépendant
Tous les professionnels de la santé et les anciens dépendants le savent bien : il est très difficile de se sortir seul d'un état de dépendance car la bonne volonté ne suffit pas. Le joueur ne s'est-il pas déjà dit mille fois, « aujourd'hui, je ne joue pas » ou « demain j'arrête » ? Mille fois déjà, n'a-t-il pas échoué malgré la fermeté de sa résolution ? Le joueur pathologique, comme un toxicomane ou un alcoolique, est dépendant. Pour s'arrêter, il a besoin d'aide et c'est vers son médecin traitant qu'il peut d'abord se tourner.
Recevez encore plus d'infos santé en vous abonnant à la quotidienne de E-sante.
Votre adresse mail est collectée par E-sante.fr pour vous permettre de recevoir nos actualités. En savoir plus.