- 1 - Coupé de la réalité, le joueur ne consulte pas pendant des années
- 2 - Le médecin, premier interlocuteur du joueur dépendant
- 3 - Première étape du traitement : la prise conscience de la dépendance
- 4 - Des traitements médicaux sont parfois nécessaires
- 5 - Le deuxième temps : la psychothérapie
- 6 - La thérapie cognitivo-comportementale est la méthode de référence
- 7 - Les mouvements joueurs
Le deuxième temps : la psychothérapie
Ensuite, le joueur va avoir besoin d'être accompagné, soutenu, aidé, encouragé et compris par un professionnel de santé qui va l'aider à rompre le cercle infernal de la dépendance. Selon les cas, ce travail psychologique peut se faire avec l'aide d'un médecin généraliste, d'un psychiatre, d'un psychologue ou d'un psychothérapeute, au sein d'une consultation privée ou publique. Peu importe la spécialité du soignant, pourvu qu'il ait une connaissance des problèmes de dépendance. Comme pour l'alcool, le joueur va alors apprendre progressivement à se passer du produit. Et comme tout chemin vers l'abstinence, le parcours sera émaillé de rechutes, suivi de périodes sans jeu de plus en plus longues et de plus en plus fréquentes.
La thérapie cognitivo-comportementale est la méthode de référence
Les professionnels peuvent utiliser différentes méthodes psychothérapeutiques. L'approche la plus codifiée actuellement est la thérapie cognitivo-comportementale. Après avoir approfondi la motivation du sujet, elle consiste à analyser, à décrypter les pensées du joueur qui l'incitent à jouer (dimension cognitive) puis à lui apprendre, à l'aide de différents exercices ou tâches à modifier son comportement (dimension comportementale), notamment en lui apprenant à résister à son envie de jouer. Dans un second temps, « sevré » de sa dépendance, le patient apprend à affronter progressivement les situations qui l'incitent le plus à jouer.
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