Révolution stratégique anti-poux
Pour en finir avec les mauvaises stratégies anti-poux
Au cours des dix dernières années, les données cliniques ont définitivement balayé les idées classiques concernant la lutte anti-poux :
- Un simple lavage avec une lessive courante suffit à faire disparaître ces insectes des draps, des vêtements, des écouteurs, des casques, etc.
Les sprays insecticides ne sont pas plus efficaces.
- Les poux que l'on trouve sur les oreillers, les fauteuils, les chapeaux, sont morts, malades ou vieux, et ne risquent donc pas d'infester qui que ce soit.
En effet, dès qu'ils se détachent de leur hôte, ils meurent.
- La transmission des poux ne se réalise que lors de contacts prolongés de tête-à-tête.
- Bannir de l’école les enfants porteurs de poux n’est plus nécessaire. Des études démontrent que moins de 20% des écoliers porteurs présentent une infestation dans les 14 jours. De plus, la moitié des petits renvoyés chez eux n'ont pas de poux en réalité. Ainsi, le diagnostic ne peut être porté que si des poux vivants sont détectés.
- Couper court les cheveux ou les attacher n'est pas utile. Au contraire, cela facilite la transition des poux d'une tête à l'autre. Ainsi, les poux sont certes plus fréquents chez les filles, mais pas en raison de leurs longs cheveux. Elles ont simplement plus de jeux nécessitant des contacts rapprochés de leurs têtes.
Quand utiliser un traitement anti-poux ?
Les traitements anti-poux ne doivent pas être mis en route tant que des poux vivants n'ont pas été dûment identifiés. En effet, la présence de lentes n'est pas un signe d'infestation active. En revanche, une fois la présence de poux certifiée, traitez vite !
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