Faut-il ou non traiter une rhinite allergique ?
Ce qui est certain, c'est qu'il faut consulter son médecin ! Pourquoi ? Parce que la rhinite allergique peut évoluer et se coupler à un asthme. Ensuite, la décision de traiter repose sur la durée des symptômes et sur leurs répercussions dans la vie quotidienne.
Mais c'est surtout le retentissement de la maladie sur la vie de tous les jours qui a le plus d'importance car ce critère permet plus finement d'établir la sévérité de l'affection. Alors qu'un nez bouché peut sembler très bénin et subjectif, de tels symptômes peuvent cependant avoir un lourd impact sur les activités professionnelles, sur les activités physiques, sur le sommeil, etc.
Les médecins utilisent une classification de l'OMS (Organisation mondiale de la santé) :
- Rhinite allergique légère : sommeil normal, activités dans la journée normales, activités professionnelles et scolaires normales, pas de symptômes gênants.
- Rhinite allergique modérée à sévère : sommeil perturbé, activités diurnes perturbées, activités professionnelles et scolaires perturbées, présence de symptômes gênants.
- Symptômes intermittents : moins de 4 jours par semaine ou pendant moins de 4 semaines.
- Symptômes persistants : plus de 4 jours par semaine ou plus de 4 semaines.
Quel est le traitement de la rhinite allergique ?
- Il existe des médicaments pour déboucher le nez ou inversement stopper l'écoulement trop abondant.
- En cas de rhinite légère et intermittente, on recourt à des antihistaminiques oraux ou par voie nasale.
- Si la rhinite est sévère, on se tourne vers des corticoïdes.
Et enfin, si ces traitements ne sont pas efficaces ou si le malade le désire, il convient de l'orienter vers un allergologue, lequel recherchera les allergènes en cause et proposera éventuellement une désensibilisation.
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