Rougeole, oreillons, rubéole : pas de risques inutiles

Chaque année, le gouvernement réitère sa campagne d'incitation à la vaccination contre la rougeole, les oreillons et la rubéole. Trois raisons majeures à cela : 1) rappeler aux parents que ces maladies infantiles sont parfois très graves ; 2) faire prendre conscience aux Français que ces trois affections virales sont de plus en plus souvent contractées à un âge avancé et sources de complications sévères ; 3) augmenter la couverture vaccinale afin de les éradiquer.
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Trois maladies infantiles bénignes... mais pas toujours !

Les connaissances concernant ces trois maladies sont toujours erronées et particulièrement la perception de leur gravité potentielle. Selon des témoignages recueillis par l'Assurance maladie dans deux crèches parisiennes, les signes de la rougeole, rubéole et oreillons sont assez bien connus. En revanche, nombre de parents (57% des mères) continuent à penser qu'il est préférable pour les enfants de contracter ces maladies durant l'enfance, afin de renforcer leurs défenses immunitaires et d'acquérir une immunité à vie contre celles-ci.

Ensuite, très peu connaissent les éventuelles complications que peuvent engendrer ces trois maladies. Ils pensent ainsi que la vaccination n'est pas essentielle, et pour preuve, qu'il existe des médicaments permettant d'en guérir facilement. Certains déclarent même préférer l'homéopathie à la vaccination.

Rougeole, rubéole et oreillons : trois maladies virales redoutables

Or les faits sont là : chaque année, plus de 600.000 enfants dans le monde décèdent de la rougeole. Dans les pays industrialisés, cette maladie est encore responsable d'otites, de pneumonie et d'encéphalites, parfois mortelles.

Contractés à l'âge adulte, les oreillons peuvent entraîner une surdité, des complications neurologiques, une pancréatite aiguë, une atteinte ovarienne ou encore une inflammation du testicule.

Quant à la rubéole, elle est redoutable chez la femme enceinte car le virus peut provoquer des malformations foetales donnant le plus souvent lieu à des interruptions volontaires de grossesse.

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Source : Dossier de presse de l'Assurance maladie, novembre 2006.