Soulager la fin de vie : un impératif pour les Français
Fin de vie : les points de convergence
Le Comité consultatif national d’éthique a organisé des conférences de citoyens sur la fin de vie. L’ensemble de cette démarche vise à mieux appréhender les principaux points de convergence sur cette question essentielle et complexe de la fin de vie. À l’issue de ces débats publics initiés il y a deux ans, un premier rapport d’étape est présenté.
Il en ressort une volonté commune de pouvoir bénéficier d’une sédation profonde en fin de vie. Cette sédation qui conduit au décès est mise en place en phase terminale, en fin de vie ou en cas de décision d'interrompre ses traitements.
Autre point de convergence des Français, le respect de la volonté des personnes. Autrement dit, les directives anticipées d’un malade qui exprime clairement à l’avance son opposition à tout acharnement thérapeutique doivent réellement s’imposer aux médecins et aux soignants.
Enfin, lorsque la personne n’est pas capable de décider, la procédure dite collégiale doit vraiment être appliquée.
Divergence autour de l’euthanasie et du suicide assisté
Pourtant, les opinions divergent autour du suicide assisté et de l’euthanasie. Les désaccords portent à la fois sur les recommandations et sur la terminologie. Autre sujet de préoccupation, l’accès aux soins palliatifs, avec moins de 20 % des Français qui en bénéficient en fin de vie.
Cette division rejoint l’avis du CCNE formulé en juin 2013 de ne pas légaliser l’assistance au suicide ou l’euthanasie.
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