Des prothèses plus sécures et plus confortables
Le porteur de C-Leg se sent aussi plus en sécurité. Si son pied glisse sur le sol, la jambe se raidit automatiquement. Au repos, la jambe s'arrête aussitôt de tout mouvement. On peut même garder le C-Leg pour dormir. Si on se lève pendant la nuit, le software reprend son travail d'analyse des informations et l'on peut se rendre aux toilettes sans crainte de se casser la figure. Bref, ce n'est pas le geste qui s'adapte au genou mécanique mais le genou mécanique qui s'adapte au geste. La démarche retrouve son ancienne harmonie, ce qui permet même de défiler sur les podiums, comme le faisait Heather Mills, ex-femme de Paul McCartney dont la garde-robe comptait une demi-douzaine de prothèses parmi lesquelles elle choisissait en fonction de la hauteur de ses talons.
Encore trop cher
La batterie de ces prothèses nouvelle génération, de type GSM, se recharge sur secteur à raison de 20 minutes tous les deux jours. On peut même utiliser l'allume-cigare d'une voiture. Trois heures avant l'échéance d'épuisement, l'appareil émet une série de bips d'avertissement. En cas de panne ou si la batterie est à plat, la prothèse redevient raide. Comme les jambes d'autrefois. Bien sûr, tout le monde n'a pas les moyens de l'ex Madame McCartney. L'acquisition d'un C-Leg représente tout de même un investissement de l'ordre de 35.000 euros. Plutôt onéreux pour le simple quidam! Mais comme on assiste actuellement à la mise sur le marché de concurrents (adaptative, 1P340, Rhéo), les prix pourraient progressivement être tirés vers le bas.
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