Syndrome du bébé secoué : trop de séquelles dramatiques et de décès
Secouer un bébé, c’est toujours dangereux
Régulièrement, des affaires de « bébés secoués » font la une des journaux.
Et chaque année, des bébés meurent d’avoir été secoués par un adulte.
Or cette forme de maltraitance est particulièrement insidieuse : malgré la violence de ce geste, de nombreux parents en sous-estiment encore les conséquences. La plupart des gens sont d’accord pour dire qu’on ne frappe pas un bébé. Mais les secousses, en revanche, sont parfois encore banalisées.
Bébé : attention, cerveau fragile !
La tête d’un bébé est lourde, son cou n’est pas musclé et son cerveau, contrairement au nôtre, n’est pas fermement ancré dans la boîte crânienne.
Si on lui fait subir des mouvements rapides et répétés – on ne parle pas d’un simple jeu mais bien d’une secousse volontaire et excessive –, la tête du bébé va avoir tendance à balancer de tout son poids d’avant en arrière. Le cerveau vient alors heurter violemment la boîte crânienne. Les vaisseaux sanguins autour du cerveau peuvent se déchirer, saigner et entraîner des lésions cérébrales...
Le risque est particulièrement élevé chez le bébé de moins d’un an.
Secouer un bébé peut avoir des conséquences dramatiques :
- 10 % des bébés secoués décèdent suite à ces secousses.
- Près de 50 % des bébés seront handicapés – physiquement ou mentalement – à vie.
Après les secousses, la majorité des enfants présentent des symptômes que l’entourage doit pouvoir repérer :
- somnolence inhabituelle,
- vomissements répétés,
- refus de manger,
- regard « perdu » ou pupilles de tailles inégales,
- rigidité du corps,
- difficultés respiratoires.
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