Des troubles de la fertilité
Le syndrome des ovaires polykystiques peut aussi provoquer des troubles de la fertilité. Mais le Dr. Maitrot-Mantelet se montre rassurante : “dans la majorité des cas, il est possible de concevoir, sans recourir à l’aide médicale à la procréation”.
Notamment parce que les traitements des précédents symptômes suffisent déjà à réduire les potentiels problèmes de fertilité. Le traitement hormonal permet de rétablir un cycle d’ovulation et de réduire la sécrétion de testostérone ; l’adoption d’une alimentation saine - associée ou non à la prise de Metformine® - réduit l’insulinorésistance, principale responsable des difficultés à concevoir.
“Des comprimés de citrate de clomifène peuvent aussi être prescrits pour induire l’ovulation”, précise la gynécologue. Il s’agit d’une molécule qui déclenche la production de l’hormone FSH dans le cerveau. “Et si cela ne suffit pas, on peut réaliser des injections de gonadotrophine pour stimuler la maturation de l'ovocyte. Un monitoring de l’ovulation est ensuite nécessaire, afin de vérifier qu’on a une stimulation monofolliculaire - cela afin d’éviter les grossesses multiples”.
Toutes ces techniques sont des “coups de pouce” pour l’ovulation, mais permettent à la plupart des femmes atteintes de SOPK de concevoir naturellement, puisque celles-ci ont généralement un utérus et des ovaires sains. La PMA n’est indiquée qu’en cas d’échec des précédentes solutions.
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