Tabac et asthme, sauve qui peut !
Ces deux composantes expliquent la dualité du traitement :
- celui de la crise, bien compris des patients qui font alors appel aux bronchodilatateurs comme la Ventoline,
- celui de l'inflammation, peu symptomatique, et donc souvent négligé bien qu'essentiel à la prévention des crises.
Ces deux composantes expliquent la dualité du traitement :
Le but de cette étude était de répondre à une telle question en évaluant la réponse aux corticoïdes oraux chez des asthmatiques, fumeurs ou non. Soixante asthmatiques adultes et fumeurs, ayant une réversibilité de leur obstruction bronchique supérieure à 15% quand ils recevaient un traitement bronchodilatateur, ont été randomisés pour recevoir un traitement anti-inflammatoire (40mg de prednisone) pendant 2 semaines ou un placebo. Cinquante patients (26 non-fumeurs, 14 fumeurs et 10 ex-fumeurs) ont complété l'étude.
La fonction respiratoire des non-fumeurs, mesurée par des tests spirométriques (mesure du volume expiratoire maximal par seconde), s'améliorait significativement après corticoïdes comparativement au groupe placebo. Le score de contrôle de l'asthme était uniquement réduit chez les non-fumeursL'ensemble de ces résultats démontrent clairement que le tabagisme est une cause d'échec de la corticothérapie orale chez les asthmatiques. Un argument de plus à présenter aux fumeurs asthmatiques !
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