Traitement hormonal substitutif de la ménopause : indications restreintes
- 1 - Chez les femmes souffrant de troubles climatériques (bouffées de chaleur, sécheresse vaginale, troubles de l'humeur, anxiété, etc.) avec un retentissement sur leur qualité de vie
- 2 - Chez les femmes ménopausées ayant des facteurs de risque d'ostéoporose
- 3 - Chez les femmes en bonne santé ne présentant ni syndrome climatérique, ni facteur de risque d'ostéoporose
- 4 - Rappel
- 5 - Pour en savoir plus
Depuis janvier 2003, date des dernières recommandations émises par l'AFSSAPS, de nouvelles études ont complété nos connaissances sur les risques et les bénéfices du traitement hormonal substitutif (THS) chez la femme ménopausée. L'AFSSAPS publie une nouvelle mise au point qu'elle résume comme suit.
Chez les femmes souffrant de troubles climatériques (bouffées de chaleur, sécheresse vaginale, troubles de l'humeur, anxiété, etc.) avec un retentissement sur leur qualité de vie
« Un THS peut être instauré si la femme le souhaite, à la dose minimale efficace, pour une durée la plus courte possible, avec une information claire sur les risques et une réévaluation régulière du rapport bénéfice/risque. Cette réévaluation pourra s'accompagner d'une suspension temporaire du traitement afin de contrôler la persistance du syndrome climatérique et sa sévérité. »
Chez les femmes ménopausées ayant des facteurs de risque d'ostéoporose
« Dans le cadre de la prévention de l'ostéoporose, un THS ne doit pas être prescrit enpremière intention. C'est seulement chez les femmes ayant un risque fracturaire élevé qu'un THS pourra être envisagé, si celles-ci présentent une intolérance à un autre traitement contre l'ostéoporose et ce, après une évaluation individuelle du rapport bénéfice/risque. »
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