Un coeur qui doit réapprendre à battre
Le sport contribue donc à réapprendre à vivre normalement après l'opération. Dans le cas du greffé cardiaque, il apporte même un deuxième avantage dans la mesure où le nouveau coeur n'est plus relié par aucun nerf à l'organisme hôte. Il est en effet trop délicat pour le chirurgien de rabibocher les fils dans un réseau d'innervation des plus complexes. De toute façon, ce n'est pas essentiel puisque l'autonomie du coeur lui permet de continuer à battre presque normalement dans la nouvelle poitrine. Il faut seulement que la fréquence cardiaque s'adapte aux besoins de l'organisme. Normalement cela se fait par le jeu subtil de commandes électriques et de libération d'hormones dans le sang. Pour la personne greffée, il ne reste évidemment que la voie sanguine. Et cela demande un petit travail de rééducation. Grâce à l'entraînement, le coeur du greffé s'adapte mieux et plus vite. Il monte en régime quasiment à la demande et permet ainsi la réalisation d'efforts importants. "Forcément, je connaissais bien le coeur de mon adversaire tasmanien", s'amusait José Lopez à la fin de la course, "j'avais prévu de le pousser dans sa zone rouge".
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