Un bébé rit 17h par jour : il souffrait d'une tumeur au cerveau
Depuis sa naissance en mai 2014, Jack riait beaucoup... trop en réalité. Ses parents Gemma et Ed Young originaires de Grande-Bretagne ne pensaient qu'il souffrait d'une tumeur au cerveau. Le diagnostic est finalement tombé en novembre 2014, rapporte le quotidien britannique The Daily Mirror. Les médecins ont découvert que les crises de rire du petit garçon étaient déclenchées par un hamartome hypothalamique, une tumeur cérébrale bénigne qui provoque des crises d'épilepsie "gélastique" - aussi appelées "crises de rire". La tumeur localisée à la base de son cerveau était de la taille d'un raisin, a précisé la mère de l'enfant. "C'était un soulagement énorme de savoir ce qui n'allait pas en lui, mais tellement déchirant en même temps de penser qu'il avait traversé tout cela" a-t-elle déclaré.
"Il n'y avait pas de pause, le rire était constant"
Au Daily Mirror, elle se souvient : "Il n'y avait pas de pause, le rire était constant, et pendant longtemps nous n'avions aucune idée du pourquoi." Les médecins ont expliqué que les rares crises gélastiques ne se produisent normalement que chez un enfant sur 1000 atteints d'épilepsie cérébrale et qu'elles entraînent des poussées soudaines d'énergie, généralement sous la forme de rires ou de larmes.
En 2016, les médecins ont pu retirer la tumeur du bébé suite à une opération de dix heures. Aujourd'hui âgé de 4 ans, Jack n'a plus eu une seule crise de rire anormale. "Le lendemain de l'opération, nous avons réalisé que Jack n'avait pas ri une seule fois, ce qui était un sentiment étrange" a expliqué Gemma. Soulagée, la mère se réjouit que son petit garçon soit "si heureux maintenant". Pour elle, "c'est une vraie réussite".
Comme pour de nombreuses autres tumeurs, un cancer du cerveau peut être bénin (peu agressif et localisé) ou véritablement cancéreux, avec un risque de s'étendre aux tissus voisins. En revanche, les cancers du cerveau, mêmes bénins, ont la particularité d'être dangereux, en ce sens qu'ils peuvent affecter les fonctions cérébrales simplement en comprimant les tissus voisins (vision, ouïe, mémoire...). Si les causes des cancers du cerveau restent obscures, en revanche, on sait que les expositions à certains polluants, et notamment aux pesticides, augmentent le risque de cancer du cerveau.
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