Un nouvel anticorps pourrait cibler certains cancers du sein
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Cancer du sein : plusieurs traitements sont possibles

Il existe plusieurs types de traitement pour soigner un cancer du sein. Ce traitement est défini en fonction de plusieurs paramètres tels que listés sur le site de l’Institut National du cancer :

  • Le type de cancer dont vous êtes atteinte et de l'endroit où il est situé dans le sein ;
  • Son caractère unifocal (un foyer cancéreux) ou multifocal (plusieurs foyers cancéreux) ;
  • Son stade au moment du diagnostic ;
  • Son grade ;
  • Son statut des récepteurs hormonaux ou de HER2 ;
  • Ses éventuelles contre-indications aux traitements ;
  • Votre état de santé général, de votre âge, de vos antécédents personnels médicaux et chirurgicaux et de vos antécédents familiaux ;
  • Votre avis et de vos préférences.

On peut ensuite avoir recours à de la chirurgie, de la radiothérapie, de l'hormonothérapie, de la chimiothérapie et des thérapies ciblées.

Ainsi, ces traitements répondent à plusieurs objectifs comme la suppression de la tumeur ou des métastases lorsqu’ils sont localisés, la réduction du risque de récidive, le ralentissement du développement de la tumeur ou des métastases, et l’amélioration du confort et la qualité de vie de la personne malade, en traitant symptômes engendrés par la maladie.

Cancer du sein : ce nouvel anticorps pourrait être un espoir dans le traitement de certaines formes de la maladie

Dans une étude publiée dans la revue Genes & Development, des chercheurs ont annoncé avoir développé un anticorps pouvant stopper l’action d’une enzyme responsable de la propagation de certains types de cancer du sein.

« Pour arrêter l'activité PTPRD (l’enzyme dont il est question ici), l'étudiant diplômé Zhe Qian a conçu un nouveau type de bloqueur PTP. L’étudiant a conçu son anticorps pour qu'il s'accroche simultanément à deux molécules de PTPRD provenant de l'extérieur d'une cellule. Lorsque l'anticorps se lie à sa cible, il rassemble des paires de protéines PTPRD dans une configuration inactive. Cela empêche non seulement le PTPRD de fonctionner, mais conduit également à la destruction de la protéine. L’équipe a montré qu’une fois que cela se produit, les cellules cancéreuses du sein qui se développent en laboratoire deviennent moins invasives » explique le communiqué publié suite à l’étude.

Cette découverte pourrait grandement contribuer aux recherches actuellement en cours afin d’améliorer les traitements proposés pour le cancer du sein.

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