Méningites, une course contre la montre
A chaque instant, un dixième la population française héberge le méningocoque en elle, sans pour autant être malade (ce sont des porteurs sains). Certaines souches sont virulentes. Pour les transmettre, il faut un contact très rapproché (gouttelettes de salive ou sécrétions naso-pharyngées) entre deux personnes.
La méningite est une urgence absolue, il faut consulter sans délai son médecin, à l’hôpital ou appeler le SAMU (15). A l’hôpital, la ponction lombaire (prélèvement de liquide céphalo-rachidien) permet de confirmer l’infection par un méningocoque et de déterminer le sérogroupe, afin d’injecter une puissante antibiothérapie sans délais. Malgré ce traitement, 5 à 10% des personnes décèdent dans les 24 à 48 heures après les premiers symptômes. Sans traitement pris à temps, la maladie est mortelle dans plus de 80% des cas. La méningite peut être foudroyante.
Mme Patricia Merhant-Sorel, présidente de l’Association Petit Ange et co-fondatrice du collectif « Ensemble contre la méningite » : « Si j’avais su. Ma fille de 4 ans a été emportée en une nuit. Mon conseil aux parents est de se rendre aux urgences dès qu’ils repèrent un enfant qui ne tolère pas bien la fièvre et qui « réagit différemment des autres fois ». Il ne faut pas attendre 18 heures (le délai moyen entre les premiers signes et l’arrivée aux urgence). La méningite reste mal connue du public qui ne sait pas qu’elle peut tuer -souvent un enfant ou un adolescent- en moins de 24 heures. On ne parle pas assez des vaccins, notamment pour les adolescents. De nombreux parents d’adolescents et d’enfants décédés de méningite ne savaient même pas que les vaccins existaient ».
Pour en savoir plus : www.associationpetitange.com
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