Vieillir ou conduire : un débat complexe
Selon les statistiques, les seniors, jugés trop rapidement dangereux, ne provoquent pourtant pas plus d'accidents de la route que la moyenne. En effet, leurs risques sont faibles en raison d'un kilométrage annuel parcouru réduit et d'une attitude généralement très prudente au volant, notamment en évitant la conduite en conditions difficiles (de nuits, aux heures de pointe, en zones urbaines, par temps de pluie…). Ils roulent moins vite que les plus jeunes et présentent bien moins souvent d'alcoolémie positive.En revanche, il est vrai qu'à partir de 75 ans, les seniors repassent dans une catégorie à risque, qui reste toutefois bien inférieure à celle des très jeunes. En règle générale les circonstances de l'accident sont identiques: lors du changement de direction, d'une insertion dans la circulation, aux intersections… Toutes ces situations nécessitent une prise de décision rapide.
Quelles solutions ?
A l'inverse de certains pays qui associent lors du renouvellement du permis un examen médical à partir de 65 ou 70 ans, la législation française ne dispose d'aucune mesure. Pourtant selon les sondages, les Français y sont favorables. Notamment, 82% d'entre eux sont d'accord pour repasser des tests de conduite au-delà de la cinquantaine. Quant aux personnes de plus de 50 ans, elles le souhaitent à hauteur de 40%.
Le seul blocage : fixer un âge limite à la conduite !
Nous sommes près des deux tiers à vouloir fixer un âge limite à la conduite, en moyenne autour des 74 ans. Or, c'est justement sur ce point que les avis divergent fortement: la vigueur mentale et physique ne correspond aucunément à la date de naissance !
Recevez encore plus d'infos santé en vous abonnant à la quotidienne de E-sante.
Votre adresse mail est collectée par E-sante.fr pour vous permettre de recevoir nos actualités. En savoir plus.