Vitamine D : les bébés allaités doivent aussi être supplémentés
Surrisque de carence en vitamine D chez les bébés allaités
Pour en arriver à cette constatation, le taux sanguin de vitamine D a régulièrement été mesuré chez 2.500 enfants âgés de 1 à 5 ans. Durant l’allaitement maternel, la moitié d’entre eux ont reçu une supplémentation en vitamine D. Résultat, pour chaque mois d’allaitement, les bébés non supplémentés présentent un risque de carence accru de 6% par rapport aux sujets ayant bénéficié d’une supplémentation. À deux ans, ce risque s’élève à 16% et atteint 30% à l’âge de 3 ans. L’allaitement mixte (avec introduction d’aliments solides) ne change rien.
Allaitement maternel : supplémenter les bébés en vitamine D
En pratique, on retiendra que l’allaitement maternel doit toujours être privilégié, de façon exclusive et le plus longtemps possible. Parallèlement, si votre médecin n’a pas proposé une supplémentation, discutez-en avec lui. En effet, toute carence est préjudiciable, cette vitamine intervenant dans la prévention des maladies osseuses et du rachitisme.
En France, elle est recommandée à tous les bébés, allaités ou non, de 0 à 18 mois, avec une dose quotidienne de 600 à 800 UI en cas de lait infantile enrichi en vitamine D3 ou de 1.000 à 1.200 UI en cas d’allaitement ou de lait de vache non enrichi en vitamine D3. Ensuite, de 2 ans à l’adolescence, une supplémentation ponctuelle est recommandée durant l’hiver, surtout dans les régions peu ensoleillées (la vitamine D étant produite au niveau de la peau lorsque celle-ci est exposée aux UV).
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