- 1 - Le corps est fatigué
- 2 - Il faut porter des serviettes hygiéniques
- 3 - Les contractions continuent
- 4 - Les fuites urinaires sont courantes
- 5 - Les hémorroïdes sont très fréquentes
- 6 - L'instinct maternel tarde à venir
- 7 - On a l'impression d'être un robot
- 8 - Un coup de déprime
- 9 - On n'est pas bien dans son corps
- 10 - La libido est en berne
- 11 - Les sensations au lit ne sont pas les mêmes
- 12 - Il faut rééduquer son périnée
On n'est pas bien dans son corps
Outre ce sentiment de déprime, les jeunes mamans peuvent souffrir d'un réel mal-être. Il faut dire que leur corps a considérablement changé avec la grossesse. Au ventre gonflé succèdent des seins enflés aux montées de lait régulières et un ventre qui tombe.
"On a été un peu malmenée, admet Sylvie Coché. Certaines femmes auront du mal si elles ont du mal à perdre leur poids de grossesse, si elles ont eu une épisiotomie ou une césarienne."
Cette sage-femme le reconnaît, un meilleur accompagnement à la maternité pourrait aider à mieux vivre cette transition. "Mais dans le public comme dans le privé, tout le monde se plaint de ne pas être disponible. Du coup, beaucoup de mamans se sentent abandonnées après l'accouchement." Là encore, le programme Prado fait office de substitution.
La libido est en berne
Les semaines qui suivent l'accouchement sont aussi un moment difficile pour le couple, qui doit souvent mettre entre parenthèse sa vie sexuelle. Du côté de la jeune maman, la libido est souvent aux abonnés absents. Et il y a plusieurs raisons à cela.
Outre la chute des hormones, le corps doit se remettre d'un épisode éprouvant. "Pendant les six premières semaines, il faut se préserver, le temps que le corps se remettent de ses efforts", souligne Sylvie Coché qui conseille aux femmes d'être égoïstes.
Cette baisse de libido peut durer jusqu'à six mois après l'accouchement. Une transition nécessaire… qui s'explique aussi par la fatigue liée à l'arrivée du bébé dans le foyer. "Quand on est épuisé, on a plus envie de mettre la tête sur l'oreille que d'enfiler de la lingerie fine", rappelle la sage-femme.
La clé pour reprendre une activité sexuelle, c'est de parler. Surtout après une césarienne ou une épisiotomie, qui peuvent provoquer une peur de s'y remettre. "Une femme doit parler avec son conjoint et ne pas se sentir obligée", insiste Sylvie Coché.
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Poussez Madame !, Sylvie Coché, Editions de l'Opportun
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