Mésolift, skinbooster : quelle différence ?
Le mésolift repose sur l’injection en superficie d’éléments nutritifs, vitamines et minéraux, pour revitaliser la peau (un peu comme de l’engrais), alors que les skinboosters utilisent de l’acide hyaluronique sous forme de gel (forme réticulée) qui vise plus à densifier la peau.
A noter que les effets sont plus lents à se manifester avec les skinboosters lesquels agissent plus en profondeur (3 à 4 semaines, contre 1 semaine avec la mésothérapie). L’effet est plus durable.
On choisira le mésolift pour une peau faiblement dévitalisée ou avoir un coup d’éclat.
En revanche, on choisira le skinbooster dès que la peau se froisse aux mouvements, aux expressions (sourire).
Aspects pratiques des skinboosters
Les injections sont peu douloureuses car réalisées à l’aide de très fines aiguilles, mais on applique généralement une crème anesthésiante une demi-heure avant la séance.
Selon la sensibilité de la peau, des ecchymoses, des rougeurs et des irritations peuvent survenir au point d’injection dans les 12 à 24 heures suivant la séance, lesquelles s’estompent ensuite rapidement.
On recommande généralement 3 séances à un mois d’intervalle, puis une séance d’entretien tous les 6 mois à 1 an.
Côté prix, il faut compter dans les 250 à 300 euros par zone et par séance.
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Le Dr Catherine de Goursac exerce la médecine esthétique depuis plus de vingt ans. Elle est membre de la Société française de médecine esthétique, membre du conseil d'administration de l'Association française des médecins esthéticiens (AFME) (www.afme.org) et secrétaire de l'Association française d'anti-aging.
