L’autohypnose
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Soyez assidue… et pugnace !

"Il est important de réaliser une séance une fois par jour, souligne notre expert car la régularité est très importante si l’on veut atteindre son objectif. Une fois qu’on a trouvé son créneau horaire on pratique toujours au même moment comme pour installer un rituel".

Au bout de trois semaines, les choses commenceront à bouger. Vous entreprendrez peut-être un régime ou bien vous inscrirez à un cours de fitness selon les suggestions de votre inconscient. Gardez le cap et ne vous amusez pas à changer d’objectif tous les quatre matins. Vous risqueriez de brouiller l’inconscient qui ne saurait plus à quelle question répondre s’il y a plusieurs objectifs. Vous pouvez utiliser la même méthode pour tout autre problème que vous souhaitez résoudre. À condition de solliciter correctement votre inconscient.

Si au bout de trois semaines rien ne change, ne baissez pas les bras. Reformulez autrement votre phrase qui n’était peut-être pas adaptée à la situation ou dont les objectifs étaient inatteignables. Ne soyez pas trop exigeante avec vous-même ! Accrochez-vous car parfois l’inconscient fait remonter des images (notamment des souvenirs) qui ne sont pas toujours agréables à revivre, mais ces réminiscences sont utiles car elles vous font souvent remonter à l’origine du problème et sont la voie obligée vers la solution. Une fois la cause repérée, il est en effet plus facile de débloquer la situation et faire diminuer par exemple une crise d’asthme ou une allergie.

"Même si vous pensez avoir permis à votre inconscient d’accéder au stock de ressources d’images, de sensations, de souvenirs…, il peut arriver qu’au début les solutions ne sortent pas aussi facilement que cela, rassure notre expert. Quand les choses ne remontent pas ou très peu, il faut patienter car c’est grâce aux répétitions que vous allez solliciter de plus en plus l’inconscient qui finira par s’exprimer."

Autohypnose : et sur les enfants ça marche aussi ?

Les enfants n’en ont pas besoin car ils pratiquent l’autohypnose naturellement lorsqu’ils parlent à leur poupée, lego, playmobil ou imaginent des situations. "C’est la faculté des enfants à pouvoir s’adresser à eux-mêmes en parlant à des personnages, explique Francine-Hélène Samak. Nous la perdons en grandissant au moment de l’âge de raison..."

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Source : Magazine Côté Santé n°79 de juillet 2013 - Remerciements à Francine-Hélène Samak psychologue, docteur en psychologie de l’Université de Poitiers et praticienne en hypnose, auteure de L’autohypnose, l’art de s’influencer bénéfiquement, Éditions Bussière.