Une efficacité à moyen et à long terme
Pendant les semaines qui suivent l'intervention, la brachythérapie peut provoquer une inflammation de la prostate et des voies urinaires, se manifestant par une envie plus pressante d'uriner, une sensation de brûlure ou du sang dans les urines. Ces effets indésirables tendent à diminuer au fil du temps. Par ailleurs, 25% des patients rapportent des problèmes d'érection dans les deux ans qui suivent la brachythérapie, ce qui reste plus rare que dans la radiothérapie externe. Plusieurs études ont par ailleurs montré que dans les cancers bien localisés et non agressifs, la brachythérapie donnait des résultats comparables à ceux de la chirurgie ou de la radiothérapie externe à moyen terme (5 ans) et à long terme (10 ans). Cette méthode peu invasive devrait donc avoir encore de beaux jours devant elle.
Recevez encore plus d'infos santé en vous abonnant à la quotidienne de E-sante.
Votre adresse mail est collectée par E-sante.fr pour vous permettre de recevoir nos actualités. En savoir plus.