Burn out : vers une reconnaissance comme maladie professionnelle ?
Burn out : payeur responsable
L’objectif des parlementaires est de faire reconnaître le burn out comme une maladie professionnelle, de sorte que la prise en charge de ce syndrome incombe non plus à la collectivité comme c’est actuellement le cas, mais au patronat.
En effet, si l’épuisement nerveux au travail est dû à l’exercice professionnel, il semble logique de faire basculer le financement de ce syndrome dans le camp de ceux qui en sont responsables, à savoir les employeurs.
Le burn out doit relever de la branche accidents du travail et maladies professionnelles (AT-MP) de la Sécurité sociale, financée par les cotisations patronales à 97 %. Or c’est très rarement le cas aujourd’hui (une dizaine de cas par an seulement) : la majorité des cas d’épuisements professionnels n’étant pas reconnus comme maladies professionnelles, ils sont gérés par le régime général de l’Assurance maladie.
Les chiffres du burn out
- 3,2 millions d’actifs risquent un syndrome d’épuisement professionnel.
- Plus d'un salarié sur deux déclare souffrir d'un stress régulier ayant dans la grande majorité des cas un impact négatif sur sa vie.
- Temps partiel thérapeutique et congés maladies coûtent à la Sécurité sociale 1 milliard d’euros…
En conclusion, les 26 députés demandent l'inscription de deux nouveaux éléments au tableau des maladies professionnelles : la dépression consécutive à un épuisement profond et le stress post-traumatique au travail.
Pour en savoir plus le burn out sur e-sante.fr :
Epuisement professionnel
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