Une campagne de promotion en faveur des génériques
Vous avez dit " générique " ?
Les nouveaux médicaments sont protégés par un brevet. Celui-ci durant 20 ans, dès la fin de brevet la molécule passe dans le domaine public, ce qui signifie qu'elle peut être copiée. C'est ce qui se passe avec les génériques, car il devient alors possible de fabriquer des copies de ces médicaments à moindre prix. Ainsi, le principe actif et donc l'efficacité du médicament est la même, mais la marque et l'emballage sont différents, et surtout, le produit est vendu moins cher !
Des réticences ?
Selon la CNAM, substituer de plus en plus de médicaments en fin de brevet par leurs homologues génériques permettrait de s'opposer à la forte croissance des dépenses pharmaceutiques. Il faut savoir que dans ce domaine la France est très en retard, notamment comparée à nos voisins allemands, anglais ou hollandais qui réalisent 40% de ventes de génériques. Or les patients français sont très réticents lorsque leur pharmacien propose de remplacer des spécialités prescrites par leur médecin. Par ailleurs, nombre de malades sont habitués à leur marque de médicament et ne souhaitent pas en changer. De plus, étant remboursé quel que soit le produit, générique ou non, ils ne comprennent pas l'importance de l'effort qu'on leur demande de faire. Dans ce contexte, la CNAM s'est lancée depuis le 12 mars 2001 dans une campagne publicitaire de promotion des génériques dans le but de sensibiliser les réfractaires à ce genre de produits.Parallèlement, une autre voie a été proposée par le Dr Michel Chassang, Président de l'Union Nationale des Omnipraticiens Français (UNOF): baisser de 30% le prix de la spécialité originale dès la fin de son brevet. Cette solution permettrait de conserver la marque du médicament, tellement importante pour les patients.
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